Un moteur gonflé

Le Concorde est propulsé par des turboréacteurs composés de plusieurs éléments :

- l'entrée d'air conçue par British Aircraft Corporation.

- le réacteur  Rolls-Royce type Olympus 593 à postcombustion (= Combustion supplémentaire effectuée dans la tuyère terminale d'un turboréacteur pour en augmenter la poussée).

- le canal d'éjection étudié et réalisé par la SNECMA47.

Des modifications importantes ont permis d’accroître la poussée et de diminuer la consommation en régime subsonique.

 

 

C'est la première fois au monde qu'un réacteur supersonique est certifié conforme pour un usage commercial. Le concorde est équipé de quatre moteurs semblables à celui ci dessus.

Les Tuyères
Les Tuyères

 

 

C'est grâce à la tuyère (voir à gauche) que le Concorde possède une puissance incomparable. En effet, cet élément permet de canaliser la sortie des gaz. c'est alors un atout considérable pour le concorde mais aussi un inconvénient, en effet il fait énormément de bruit, même au décollage, ce qui fut un premier argument a son retrait d'autorisation de vol au Etats-Unis.

La post combustion, un 5e moteur ?    En actionnant la réchauffe ou postcombustion, le pilote augmente la vitesse des gaz, ce qui fait gagner au Concorde 25% de puissance supplémentaire. En croisière, la vitesse d'éjection des gaz est de 900 mètres/seconde et propulse l'avion à 640 mètres/seconde.

Edouart CHEMEL, ancien pilote du Concorde
Edouart CHEMEL, ancien pilote du Concorde

 

 

Edouart CHEMEL raconte:

 

Un moteur dupé et dopé !

"En réalité, le moteur Olympus est incapable de voler à plus de 700 km/h. Enfermé dans un conduit rectangulaire, il est alimenté avec de l'air à la bonne vitesse. C'est grâce à la post-combustion que ce moteur parvient à faire décoller le Concorde et à lui faire passer le mur du son."